Appelés acides gras polyinsaturés ou encore acides gras essentiels, les Omégas-3 ne sont pas fabriqués par l’organisme mais ont un effet hautement protecteur. D’où la nécessité d’en ingérer régulièrement pour le plus grand bien de notre santé.
Jean-Marie Delacroix, auteur de « La nouvelle alimentation », publié aux Éditions Médicis, note que l’AFFSA (Association Française de Sécurité Alimentaire) a prononcé le 10 juillet 2003 sa position officielle pour l’intérêt nutritionnel des Omégas-3 pour la population française. Il ne s’agit donc pas d’une simple mode. Au-delà même d’un bien-être purement physiologique, certains spécialistes émettent le souhait que soient étudiés scientifiquement ses effets bénéfiques potentiels sur certains troubles psychologiques…
Des vertus plurielles
Parmi les avantages qu’il y a à consommer des Omégas-3, notons les plus courants : les acides gras polyinsaturés sont capables de dissoudre le mauvais cholestérol et d’empêcher son dépôt dans les artères. Ainsi le système cardio-vasculaire s’en retrouve grandement protégé. En outre, c’est grâce à la faculté que possèdent les Omégas-3 de renforcer la gaine de myéline qui enveloppe les nerfs que toutes les fonctions de notre système nerveux seront préservées. Vision, audition, goût, odorat restent performants. De fait, il est aujourd’hui reconnu que les Omégas-3 peuvent agir de façon positive sur l’intellect et la mémoire.
Où trouver les Omégas-3 ?
Présents dans les végétaux et les produits marins, on trouve aussi une teneur importante d’Omégas-3 dans les huiles de colza, de noix, de soja et de germe de blé. Un réflexe à avoir dans son alimentation est de consommer du poisson de une à deux fois par semaine et de privilégier… les épinards. Popeye n’avait pas si tort que ça ! Il est une astuce également qui consiste à se procurer dans les magasins bio des graines de lin que l’on pourra avantageusement saupoudrer sur une salade ou même ajouter à un yaourt. Mais les Omégas-3 sont aussi aujourd’hui disponibles en compléments alimentaires sous la forme de gélules, parfois couplés aux Omégas-6.
Kévin Gilet
Avoir recours
au décodage biologique
Le décodage biologique considère que le symptôme a un sens. C’est-à-dire qu’il a une cause et qu’il ne suffit pas d’en traiter l’effet. Il part du principe que le corps biologique répond parfois à une situation de stress pour déclencher une pathologie. Avoir recours à cette forme de travail sur soi ne dispense pas d’utiliser les moyens classiques mais se veut simplement une ouverture, un champ d’hypothèse que seul le patient peut confirmer.