Phénomène des temps  modernes, fast-food et aliments riches en matières grasses ont  envahi nos tables. Conséquence inévitable de ces nouvelles  habitudes alimentaires, le cholestérol, vecteur de maladies  cardio-vasculaires, gagne du terrain de façon insidieuse et se  dépose sur la paroi des artères.
Apporté par  l’alimentation ou synthétisé essentiellement dans le foie, le  cholestérol est indispensable à l’organisme. Il participe à la  fabrication des membranes cellulaires et des sels biliaires tout  aussi indispensables aux processus de digestion. Il intervient  également dans la synthèse de certaines hormones et dans la  fabrication de vitamine D. Il est important de distinguer le bon  cholestérol (HDL) du mauvais cholestérol (LDL), aux propriétés  athérogènes. Si la chasse aux mauvaises graisses est devenue un  sujet d’actualité, son éviction reste difficile. Le cholestérol  est en fait présent dans de nombreux aliments : gâteaux, chocolat,  glaces, chips, beurre, crème fraîche, jaune d’œuf, mayonnaise,  fromages, charcuterie, viandes grasses... 
                 Les  fruits et légumes 
                   Il est conseillé, pour  diminuer son taux de cholestérol, de réorganiser dans un premier  temps ses menus, en privilégiant la diversification des aliments et  en optant pour des fruits et légumes de qualité. 
Il ne faudrait  pas, comme nous l’explique le docteur Jean-Pierre Ruasse dans  son ouvrage  « L’assiette santé au quotidien » aux Éditions  Iprédis, 
que la recherche d’un sain équilibre alimentaire, si  justifiée soit-elle, laisse oublier que le plaisir de manger est  l’un des plus importants de la vie. Pour l’avoir négligé,  combien a-t-on vu de malheureux sombrer dans la déprime... puis, par  une réaction bien compréhensible, se remettre à ingurgiter tout et  n’importe quoi... Un concept astucieux a désormais le vent en  poupe : la vente en ligne et la livraison à domicile de paniers de  fruits et légumes biologiques qui donnent l’opportunité de  déguster chaque jour des produits de saison savoureux, issus d’une  culture saine et naturelle. 
                 L’huile d’olive 
                   Incontournable dans le  régime crétois ou la cuisine méditerranéenne, l’huile d’olive  représente une source de vitamines A et E, d’acides gras et  d’oméga 9, appréciable. Diminuant le mauvais cholestérol, elle  se révèle bénéfique pour le cœur comme pour le corps. Il est  donc recommandé de privilégier son utilisation pour la cuisine,  tout en la mélangeant avec d’autres huiles végétales telles  l’huile de tournesol, de noix ou des margarines pauvres en  cholestérol. Son arôme, son goût fruité et ses qualités  anti-oxydantes en font la partenaire idéale des salades et autres  plats de crudités, à marier de préférence avec l’huile de colza  : une huile riche en acides gras essentiels, polyinsaturés – les  oméga 3 –, reconnus pour leurs effets protecteurs sur  l’athérosclérose. 
                 La levure de riz rouge 
                   Le rapport  tolérance/efficacité de la levure de riz rouge, encore dénommée  Koji rouge, rend son utilisation de plus en plus fréquente.  Alternative aux statines classiques parfois mal tolérées sur le  plan hépatique ou génératrices de crampes musculaires, la levure  de riz rouge élimine les mauvaises graisses, dont le  LDL-cholestérol. Son principe actif est une statine naturelle : la  monacoline. Cette levure, issue d’un champignon microscopique, 
Monacus purpureus, développé sur le riz, est cultivée en  Chine depuis des centaines d’années. Sa couleur rouge est due au  pigment rouge spécifique de la levure. Elle se consomme seule ou en  association avec d’autres éléments bénéfiques sur le plan  artériel, comme des concentrés d’oméga 3, anti-thrombogènes et  anti-athéromateux, de l’ail ou des draineurs à visée hépatique,  soit – par exemple – du pissenlit ou de l’artichaut. 
                 L’huile de Krill 
                   Il s’agit d’une huile  de poisson fabriquée à partir d’une petite crevette des eaux  froides de l’Antarctique, la krill, habituellement consommée par  les baleines. Grâce à sa teneur en oméga 3, en substances  anti-oxydantes telles les vitamines A et E, et en phospholipides,  cette huile représente une véritable source de bien-être, en  stimulant le psychisme et en réduisant les douleurs articulaires. En  diminuant le mauvais cholestérol, elle contribue également à  prévenir les affections cardio-vasculaires. Attention toutefois à  ne pas la consommer en cas d’allergie aux fruits de mer.
                  
                 Virginie Elbaz