La loi interdit toute question d’ordre privé lors d’un entretien d’embauche. Aussi, vous avez le droit de ne pas répondre, voire de ne pas relater votre situation affective ou familiale avec exactitude si tel est votre désir. Selon Dominique Chalvin, psychologue et sociologue, auteur de «  Mieux vivre avec son stress », chez ESF Éditeur, même en cas de litige avec l’employeur, personne ne pourra vous le reprocher.

1) Soyez attentif au temps de parole et évitez de trop parler vous-même.
2) Ne coupez pas la parole même si la pensée se fait tâtonnante.
3) Abstenez-vous de bloquer la réflexion commune par vos propres jugements.
4) Évitez les «  non »  intempestifs.
5) Encouragez chacun à s’exprimer.
6) Reformulez ce qui été dit afin de clarifier et de synthétiser les points saillants.

Cette méthode, utilisée par certains coachs, a été mise au point en 1990 par Patrick Burensteinas. Elle permet de retrouver le schéma de cohérence du corps en facilitant une meilleure circulation de l’information au niveau cellulaire. Côté pratique, elle est réalisée à partir d’une séquence de 16 mouvements sur le corps du consultant allongé confortablement dans un lieu calme. À l’issue d’une trame, les émotions sont évacuées et le Sujet acquiert une grande confiance en lui.

Selon Laurent Bertrel, auteur du « Dictionnaire des thérapies, des méthodes de développement personnel et autres courants du mieux vivre », publié aux Éditions Dangles, le coach est tour à tour :
- Un guide : il crée un environnement sécurisant et un cadre de travail.
- Un entraîneur : il encourage et stimule.
- Un enseignant : il apprend à apprendre.
- Un mentor : il est un modèle.
- Un sponsor : il reconnaît la valeur d’une personne au niveau de l’identité et permet l’expression de son potentiel.
- Un éveilleur : il éveille le sujet, par une présence bienveillante, à la liberté d’être lui-même.

Sandrine Bélier, consultante chez Scientific Brain Training, insiste sur l’importance de la concentration sur une seule tâche pour gagner en efficacité. À l’heure du multimédia où certains ont tendance, par exemple, à laisser brancher leur smartphone au cours d’une réunion pour lire leurs mails, il est bon de se le rappeler. Une telle dispersion conduit à ne rien retenir de ce qui est dit, ni de ce qui est écrit sur les messages. La confusion s’installe alors, amoindrissant les capacités intellectuelles et, de fait, la créativité. Autant la mémoire n’a pas de limite, précise-t-elle, autant les capacités d’attention sont, elles, restreintes. Quant à Céline Lemercier, maître de conférences en psychologie cognitive, elle précise qu’on peut faire deux choses au maximum, à condition que l’une d’entre elles soit une tâche automatique ne demandant aucune concentration.

Ainsi nomme-t-on (du nom d’une ville située dans la baie de San Francisco en Californie) un courant de pensée né dans les années 1950, adapté à de nombreuses pratiques de coaching. Son principe consiste à étudier comment s’établissent et fonctionnent les relations entre les individus et les groupes d’individus. On lui doit le concept de « émetteur/récepteur feedback » utilisé dans l’approche systémique de la communication. Les personnalités les plus représentatives de ce mouvement sont l’ethnologue Gregory Bateson (1904-1980) et le psychiatre Milton Erickson (1901-1980).