Oligothérapie, acupuncture, Qi Gong, nutrithérapie, homéopathie, visualisation, magnétothérapie, méthode Mézières, training autogène, do in, phytothérapie, yoga, réflexologie, gemmothérapie, aromachologie, élixirs floraux du Docteur Bach, ostéopathie, drainage lymphatique… La liste des médecines douces est infiniment longue. Les médecines douces dans Signes & sens magazine, c’est avant tout la possibilité de profiter de disciplines adaptées à vos besoins, disciplines qui ont pour objectif essentiel d’inscrire l’être humain dans la prévention.
- Foire aux questions Zen (FAQ) -
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Le Qi gong à l’hôpital ? |
Même s’il n’existe pas encore de réelles études scientifiques sur le sujet, le Qi gong, art énergétique lié à la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise), fait peu à peu son entrée dans les hôpitaux, comme la Pitié-Salpêtrière, au profit de patients souffrant d’obésité, à l’hôpital Clémenceau dans le 91 pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, ainsi qu’à l’hôpital Manhès à Fleury-Mérogis pour aider à venir à bout des addictions et de certains troubles psychiatriques. Gageons que ces initiatives se généralisent pour le plus grand bien des malades. L’Académie Nationale de Médecine reçoit d’ailleurs de plus en plus de témoignages de patients cancéreux narrant les bienfaits du Qi gong sur le corps et l’esprit. |
Le Tsigra ? |
Littéralement « jeu d’énergie », le Tsigra est une variante du Qi Gong qui s’est intégré au chamanisme sibérien. Ainsi, cette discipline fait une large part aux échanges d’énergie avec le macrocosme de la nature (arbres, étoiles) et sa correspondance avec le microcosme (nos propres cellules). À la différence du Qi Gong chinois, le Tsigra s’est aussi imprégné des principes de l’Ayurvéda sous l’influence de la médecine tibétaine. |
L’ostéopathie ? |
En 1874, le médecin et chirurgien américain Andrew Still (1828-1917) met au point une méthode basée sur des techniques de manipulation manuelle, visant à préserver la santé en maintenant l’équilibre fonctionnel de l’ensemble du corps humain. Le postulat théorique en est : « La structure gouverne la fonction ». Le terme ostéopathie s’est forgé à partir du grec ostéon signifiant os et pathos se traduisant par souffrance. Le praticien (ostéopathe) procède dans un premier temps à un échange verbal et à des tests manuels de manière à identifier l’origine du dysfonctionnement. Ce peut être un trauma prénatal, un accident, un choc émotionnel, un excès alimentaire ou encore la résultante d’un stress… Il met ensuite en œuvre une méthodologie spécifique afin de réajuster les structures (os, muscles, articulations, viscères…), ce qui a pour effet de restaurer les fonctions perturbées. L’ostéopathie est aujourd’hui reconnue en France. Ces professionnels sont souvent d’anciens kinésithérapeutes. |
La médecine ayurvédique ? |
Le terme ayurveda s’est construit à partir de deux mots sanscrits : ayur signifiant vieet veda se traduisant par connaissance. Jean Vernette, prêtre érudit en matière de spiritualités orientales, et Claire Moncelon, consacrent tout un chapitre à la médecine ayurvédique dans leur célèbre ouvrage « Les nouvelles thérapies, mieux vivre et guérir autrement », publié aux Presses de la Renaissance. Un médecin ayurvédique, écrivent-ils, faisait remarquer avec amusement à un confrère de la médecine classique qu’il avait fait une grande partie de ses études sur des cadavres, alors que lui était plus intéressé par la vie… Il ne s’agit pas pour autant d’opposer les deux techniques mais d’en saisir les complémentarités. Cette pratique millénaire séduit car elle correspond à une éthique résolument écologique. La médecine ayurvédique s’intéresse à l’ensemble du vivant, à l’environnement de l’Homme dans les règnes animaux et végétaux. Le diagnostic se fonde sur la théorie des trois humeurs autour desquelles s’organise l’équilibre de tout sujet : le feu (ou pitta) correspond au métabolisme, l’air (ou vayu) est en lien avec le système nerveux, l’eau (ou kapha) correspond à ce que le praticien ayurvédique nomme la fonction de thermo-analyse. Pour rétablir les fonctions perturbées, le spécialiste utilise une pharmacopée essentiellement issue de produits naturels, donne des conseils d’hygiène alimentaire et propose également des massages ou encore des exercices physiques empruntés à la méthode du yoga. Plus préventive que réellement curative – tout au moins en Europe –, la méthode ayurvédique, quoiqu’empirique, s’inscrit harmonieusement dans le paysage actuel des techniques de bien-être et de santé… |
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Qi Gong signifie maîtriser l’énergie. Il s’agit d’un ensemble de techniques à la fois précises et simples d’application, ce qui en fait une pratique accessible à tous. Ses bénéfices sont d’ordre médical puisque cette discipline fait partie intégrante de la médecine traditionnelle chinoise. Basé sur les mêmes principes que l’acupuncture, le Qi Gong équilibre, à l’aide de mouvements lents, la circulation de l’énergie à travers les méridiens.
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Zen et psychanalyse ? |
« Bouddhisme Zen et psychanalyse » est le titre d’un ouvrage publié en 1971, s’avérant d’une parfaite actualité au moment où l’individu cherche un sens à son existence au travers d’une kyrielle de techniques orientales. Il fait intervenir trois auteurs : le professeur et exégète Daisetz Teitaro Suzuki, le psychanalyste Erich Fromm et Richard De Martino. Le texte s’efforce de tisser des liens entre une pratique mystique ancestrale et la méthode freudienne. La psychanalyse est l’expression caractéristique de la crise spirituelle que traverse l’homme occidental, ainsi qu’une tentative d’y apporter une solution, écrit Suzuki. Quant à Erich Fromm, il précise les affinités entre les deux démarches : S’il est permis de spéculer plus avant sur les relations entre le Zen et la psychanalyse, précise-t-il, on pourrait imaginer que la psychanalyse puisse avoir un sens important pour le disciple du Zen. Je l’entrevois parfaitement bien comme un secours contre le danger d’une fausse illumination purement subjective. Autrement dit, l’investigation méthodique de l’inconscient, de par sa confrontation avec le principe de réalité, aide le chercheur spirituel à écarter les illusions, dont l’absence est la condition même de l’illumination bouddhique.
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La théorie des cinq éléments ? |
Cette théorie, fondement de la médecine chinoise, définit l’énergie vitale agissant selon cinq modalités : eau, feu, bois, métal, terre. Cette approche quintenaire se différencie des quatre éléments constitutifs de la nature que sont l’eau, la terre, le feu, l’air. Il s’agit plutôt de processus, de caractéristiques et de potentialités de changement inhérents à tout phénomène. On parle alors de cinq mouvements (Wuxing) : le mouvement bois (le bois se courbe et se redresse), le mouvement feu (le feu monte, s’élève), le mouvement métal (le métal est malléable mais conserve la forme qu’on lui donne), le mouvement eau (l’eau descend), et le mouvement terre (la terre permet de faire pousser).
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