Souvent pratiquée dans les centres de thalassothérapie et les spas, cette discipline consiste en une utilisation thérapeutique d’algues en applications locales, en cataplasmes ou dans des bains. Les fucus et les laminaires récoltés au fond de la mer sont finement broyés, puis chauffés à une température de 50° Celsius. Les algues délivrent ainsi des vertus hydratantes et améliorent le passage des oligoéléments sous la peau. Les spécialistes préconisent l’algothérapie pour atténuer les problèmes musculaires et articulaires. À noter aussi que dans le cadre d’un régime minceur, certaines algues ont un effet coupe-faim, tout en restant gorgées d’éléments nutritifs. Dans son ouvrage « Les algues, source de vie », Alain Saury insiste particulièrement sur les bienfaits des spirulines : Ces algues microscopiques, écrit-il, se présentent sous la forme de filaments enroulés en spirales d’un diamètre de 50 microns et de 250 microns de longueur. Les spirulines sont très riches en protéines…

Les différences culturelles ont décidément du bon ! Il suffit ainsi – pour nous occidentaux – d’être en quête d’harmonie et notre imagination de nous envoyer du côté de la Chine… Pour notre plus grand bien. Ainsi, le Feng Shui, cet art millénaire – signifiant « le vent et l’eau » – a pour sens d’équilibrer les énergies. Cette sagesse de vie retentit favorablement sur la santé mais aussi sur le bien-être, étant même vecteur de réussite.

Également connu sous le vocable de « médecine ayurvédique », l’Ayurveda consiste à la fois en une sagesse et en une thérapie, le terme ayur signifiant vie et veda se traduisant par science. Puisant ses sources dans les Écritures sacrées de l’Inde, cette méthode prend en compte l’être dans sa dimension holistique (corps/âme/esprit). Elle connaît un grand intérêt depuis quelques décennies en Occident, s’inscrivant dans la catégorie des médecines douces.

Découverte en 1952 par le Docteur Michel Pistor, la mésothérapie présente une analogie avec l’esprit de l’homéopathie. Cette méthode a en effet pour sens de réduire le plus possible les effets secondaires des médicaments classiques. Elle consiste à rapprocher le remède du siège symptomatique. Ainsi, alors qu’un antalgique allopathique passe par l’estomac et le système sanguin, le mésothérapeute administre des microdoses de ce même médicament à proximité immédiate de la zone à traiter, que ce soit pour une entorse, un rhumatisme ou toute autre névralgie.

Au sens propre et au sens figuré, la notion d’harmonie renvoie à l’état délicieux d’accord. Pour autant, en l’associant souvent à l’idée d’un rêve difficilement accessible, l’être humain imagine qu’il s’agit d’une direction à emprunter mais qui peut se révéler être un leurre. Pour changer d’avis même si l’harmonie a ses codes et ses secrets, cette jolie quête a toute possibilité de devenir réalité en évitant déjà de penser négatif et de se laisser influencer par toute information déroutante, voire polluante.

C’est en 1810 que Louis Berlioz, père du célèbre compositeur, rapporte de son voyage en Chine les premiers livres d’acupuncture. Mais c’est à partir de 1927 que cette discipline se répand sur l’hexagone grâce aux travaux du sinologue George Soulié de Morant. Aujourd’hui, les progrès de l’imagerie du cerveau en action ont démontré que la stimulation par les fines aiguilles d’acupuncture contrôle directement des régions clés du cerveau émotionnel. Faisant partie des médecines douces, l’acupuncture n’est pas une spécialité mais une orientation proposée à la faculté de médecine. Une jurisprudence permet toutefois à tout thérapeute, médecin ou non, de l’exercer, ainsi que l’accupression, une de ses formes dérivées (sans aiguille), notamment dans la pratique du shiatsu.