Oligothérapie, acupuncture, Qi Gong, nutrithérapie, homéopathie, visualisation, magnétothérapie, méthode Mézières, training autogène, do in, phytothérapie, yoga, réflexologie, gemmothérapie, aromachologie, élixirs floraux du Docteur Bach, ostéopathie, drainage lymphatique… La liste des médecines douces est infiniment longue. Les médecines douces dans Signes & sens magazine, c’est avant tout la possibilité de profiter de disciplines adaptées à vos besoins, disciplines qui ont pour objectif essentiel d’inscrire l’être humain dans la prévention.
- Foire aux questions Zen (FAQ) -
|
Le Tao ? |
Le Tao reflète une conception philosophique du monde issue de la pensée du maître chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius. Elle s’est importée, dans un premier temps, au Japon, puis a séduit le monde occidental avec des pratiques comme les arts martiaux, la médecine traditionnelle chinoise, mais également l’art floral appelé ikebana. Selon Lao Tseu, le Tao désigne la matrice préalable à toute manifestation matérielle d’où émerge le Qi ou souffle originel. Il est représenté par le taijitu, symbolisant l’unité au-delà du dualisme yin (positif) et yang (négatif). Toute méthode de bien-être se réclamant du Tao vise à rétablir ces deux énergies opposées pour tendre à réaliser l’équilibre parfait. |
Le Dien’ Cham’ ou réflexologie faciale ? |
Dien’ Cham’ se traduit par réflexologie faciale. Rigoureusement codifiée, d’abord au Vietnam par le Professeur Bui Quoc Chau sous le nom de facythérapie, cette technique devient accessible à tous en Europe grâce à Nhuan Le Quang. La méthode simplifiée utilise des points et des zones réflexes du visage qu’il s’agit de stimuler à l’aide d’un instrument (un galet, un embout de stylo, l’articulation d’un doigt replié). Elle permet de soulager certaines douleurs symptomatiques comme un mal de dos ou une migraine. Une séance dure en moyenne une ou deux minutes, ce qui possède l’avantage de s’approprier le geste adéquat et d’apprendre rapidement à pratiquer soi-même. |
La gemmothérapie ? |
Fondée par le docteur Paul Henry, il s’agit d’une médecine douce utilisant de jeunes pousses ou bourgeons végétaux pour en obtenir un extrait nommé macérat glycériné. Parmi ses indications, citons – entre autres – l’amélioration apportée aux affections psychosomatiques grâce au macérat glycériné de figuier, le soulagement des hémorroïdes et des varices avec le macérat de bourgeons de cormier, ainsi que le traitement préventif de certains troubles dus à la ménopause en prenant du macérat de bourgeons de tilleul. |
Méditation et santé ? |
La pratique de la méditation possède un impact bénéfique sur la santé. En 1958, le cardiologue américain Herbert Benson mettait déjà en avant que les ondes qu’émet le cerveau changent de nature lors de cette pratique. Il a constaté une augmentation des ondes Alpha (état de détente) et l’apparition d’ondes Delta, essentiellement présentes durant un sommeil profond. Ainsi, tout le corps bénéficie, à l’état de veille, d’un ralentissement du rythme cardiaque et de la baisse du taux de cholestérol. Depuis 2003, les travaux du professeur Davidson et du docteur Jon-Kabat-Zinn ont confirmé les bienfaits de la méditation sur le renforcement du système immunitaire. Dans certains centres hospitaliers, ces données sont sérieusement prises en compte et des expérimentations en cours dans divers pays. |
Les bols tibétains ? |
Appelés également bols chantants, les bols tibétains émettent des sons subtils et relaxants lorsqu’ils sont habilement frottés à l’aide d’un bâton. Les ondes alors produites sont équivalentes aux ondes Alpha émises par le cerveau lors de l’état de méditation. Les spécialistes du Reiki les utilisent afin d’harmoniser les sept chakras (centres psychiques situés le long de la colonne vertébrale).
|
Le zen ? |
Le zen ne date pas d’hier. C’est maître Dogen, un moine bouddhiste né le 2 janvier 1200, qui le premier attache une importance à la vie quotidienne : se lever, se laver, manger, etc, constituent des actes qui sont, pour lui, une occasion unique d’expérimenter l’instant présent. Il révolutionne le bouddhisme dans la mesure où il le simplifie et le dégage au maximum des cérémonies rituelles.
|
La posture yoguique de la chandelle ? |
Son nom sanskrit est sarvangasana. Cette posture consiste à maintenir le corps à l’inverse de la posture debout, c’est-à-dire la tête en bas et les jambes dirigées vers le ciel. En Occident, on la nomme posture de la chandelle. Pour le yoga, il ne s’agit en rien de privilégier la performance. La posture doit se prendre progressivement en commençant par s’allonger sur le dos. Aidé des avant-bras dans un mouvement de bascule, le corps est lentement soulevé. Les mains viennent le maintenir au niveau des hanches, les coudes faisant office de support. Les effets bienfaisants de sarvangasana, pratiqué de manière détendue, sont multiples : les personnes sujettes aux varices en bénéficient en tout premier lieu puisque cette posture facilite la circulation sanguine et allège la pression dans les jambes. Savangasana soulage aussi les vertèbres lombaires, qui n’ont plus à supporter le poids du tronc, stimule l’appareil digestif et régule la constipation. La position inversée aide à atténuer certaines céphalées. Son action sur le système respiratoire en fait une posture conseillée pour les asthmatiques. Enfin, la pression au niveau du cou stimule la glande tyroïde. Les professeurs de yoga préviennent qu’il vaut mieux pratiquer quotidiennement et peu, au début, que tenir la posture longtemps. On ne doit ressentir, précisent-ils, aucune fatigue pendant l’exercice.
|
<<< >>>
|
|