Très tôt, l’enfant acquiert une certaine maîtrise. Éducation oblige ! Prématurément, le bambin apprend à refouler ses émotions, quels que soient les drames que vit sa famille…
Certes, depuis une quarantaine d’années – et grâce à Françoise Dolto –, les parents, les enseignants, les médecins, les nounous ont pris la bonne habitude de se pencher sur l’enfant, ses chagrins, ses résistances, ses conduites d’échec. Mais cette bonne intention ne suffit pas : l’enfant reste inconsciemment sous l’emprise d’interdits filiaux, muets depuis des générations et pourtant vivaces. D’où l’avènement logique de méthodes psy adaptées au profil de chacun et qui permettent d’explorer méthodiquement tout ce qui n’a pu être dit, tout ce qui a été tu… Habituer l'enfant à mettre devant lui ses émotions, l'observer, l'écouter, voilà un projet raisonnable qui créera des liens familiaux positifs et évolutifs...
- Foire aux questions Parents (FAQ) -
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Le développement de l’acuité visuelle chez l’enfant ?
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Selon le docteur Solange Mizallo, ophtalmologue interviewée dans la revue « Bébé nature » il y a quelques années, un bébé est capable de voir à une distance de 20 à 30 centimètres. Il peut fixer et suivre des yeux, perçoit bien les contrastes même s’il voit en noir et blanc. Sa vue n’est donc pas mature à la naissance et son acuité visuelle reste très faible les premiers mois de la vie. Estimée à 1/10 à trois mois, elle passe à 2/10 à six mois, puis à 4/10 à 1 an. À partir de la deuxième année, elle est évaluée à 6/10 et va se développer progressivement pour atteindre 10/10 vers l’âge de cinq ans. |
Les 4 principes de garde d’enfants en cas de séparation ?
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1) La garde conjointe : l’enfant peut résider alternativement chez les deux parents ou avoir sa résidence principale chez l’un d’eux mais les prises de décisions le concernant sont conjointes.
2) La garde exclusive : les prises de décision concernant l’enfant sont réservées à un seul des parents.
3) La garde partagée : l’enfant habite selon une durée égale chez l’un et l’autre des parents.
4) La garde divisée : lorsqu’il y a plus d’un enfant, les parents peuvent chacun prendre en charge un ou plusieurs enfants. |
Nausées de la femme enceinte : l’eau florale de mélisse ?
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Chez certaines femmes, les nausées accompagnent chaque grossesse, tandis que d’autres ne connaîtront jamais ce désagrément. En général, elles disparaissent au début du deuxième trimestre. En attendant, l’eau florale de mélisse est un remède de grand-mère qui a fait ses preuves. Elle est dépourvue d’alcool, contrairement à certaines autres préparations de plantes. Particulièrement indiquée pour ce symptôme, on la trouve dans tous les magasins de produits biologiques. |
Les sports à éviter durant la grossesse ?
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Afin d’éliminer le moindre risque pour la future mère et son bébé, il convient de supprimer certaines activités sportives pendant la grossesse. C’est le cas des sports collectifs de ballon où les contacts s’avèrent dangereux. Il en est à l’identique pour les arts martiaux. À proscrire aussi : le VTT, l’équitation, le ski, le roller, à cause des éventuelles chutes. Attention également à la course à pied, au fitness, à la plongée. Si le danger est moindre jusqu’aux trois premiers mois, il se révèle avéré au-delà. L’idéal, si vous désirez tout de même vous dépenser, consiste à s’inscrire à un cours de yoga spécifique. |
Le jeu, un droit fondamental de l’enfant ?
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Le jeu est un droit fondamental reconnu par la convention internationale sur les droits de l’enfant, ratifié par l’ONU (Organisation des Nations Unies) en 1989. On y lit, à l’article 31 : Tout enfant a droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge… Francine Ferland, auteur de « Et si on jouait ? », regrette pourtant que dans notre société industrialisée, on valorise peu le jeu de l’enfant puisqu’il ne vise ni la performance, ni une utilisation efficace de son temps. Chez les parents, explique-t-elle, la pression sociale quant à la réussite de leur mission éducative est importante et induit chez eux une grande anxiété : ils se doivent d’être de super parents. D’où la nécessité que les jeux soient toujours éducatifs, ce qui ne laisse pas suffisamment libre cours à l’imagination. Or, comme l’explique Jean Epstein, l’enfant ne joue pas pour apprendre, il apprend « parce qu’il joue »… |
Le goûter des enfants pour lutter contre l'obésité infantile ?
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Malgré des études montrant une augmentation inquiétante de l’obésité, notamment infantile, les nutritionnistes restent unanimes : pas question de faire l’impasse sur ce quatrième repas de la journée que constitue le goûter, pris à 16 heures 30 ou 17 heures. À condition de ne pas le limiter à un simple apport en sucres. Il constitue justement la meilleure manière d’éviter les grignotages intempestifs. Pas envisageable donc de vider un paquet de bonbons. Idéalement, cette collation devrait être consommée à table en toute convivialité et apporter à l’organisme de 10 à 15 % des AJR (apports journaliers recommandés). Un goûter équilibré évite les excès du dîner, plus difficiles à éliminer durant la nuit. Un laitage, des céréales (biscuits, pain), un fruit et un verre d’eau suffisent amplement pour combler les besoins énergétiques du petit d’Homme, tout en générant un moment privilégié de plaisir et de détente. |
La nécessité des limites dans l'éducation ?
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En réaction à comportement parental passéiste trop rigide où les désirs de l’enfant n’étaient pas pris en compte, s’est développée, dans les années 1970, une attitude éducative inverse, générant des conséquences tout aussi dommageables. La voie du milieu consiste à réaliser que l’absence de limites angoisse un enfant et qu’il est nécessaire de lui poser un cadre. Céder aux caprices inconsidérés du petit d’Homme pour avoir la paix ou par culpabilité n’est certainement pas un service à lui rendre pour son avenir. La vie sociale exige que certaines règles soient respectées pour le bien du plus grand nombre. Aussi est-il important de commencer à la maison tout en ouvrant un dialogue expliquant le bien-fondé de celles-ci. Cependant, il n’est pas nécessaire de justifier chaque interdit. Ainsi, jouer au ballon dans le salon n’est pas négociable. Inutile de se lancer dans de grands développements lorsqu’un enfant de deux ou trois ans a cette propension. Si les parents montrent par ailleurs de la bienveillance, il saura accepter les « non » comme autant de balises sécurisantes pour son épanouissement en devenir… |
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