Original dans son concept, le biathlon, sport d’hiver, associe deux disciplines pourtant différentes : le ski de fond et le tir à la carabine. Des épreuves sportives intenses pour sportifs avertis.
Technique de chasse au départ des pays nordiques, le biathlon devient une discipline militaire dès le XVIIIème siècle, utile pour surveiller les frontières. Les premières compétitions ont lieu entre patrouilles militaires suédoises et norvégiennes. Il faut attendre 1954 pour que le biathlon soit reconnu par le Comité International Olympique mais son entrée aux Jeux Olympiques est récente et date de 1960. Activité exclusivement masculine dans ses débuts, ce sport devient accessible aux femmes à partir des années 80. Individuel dans un premier temps, le biathlon développe progressivement différents types de courses : contre la montre, sprint, poursuite, masse start. Les courses en équipe s’organisent, devenant mixtes par la suite. Si ce sport reste pour le moment moins pratiqué en France qu’en Allemagne, en Scandinavie ou en Russie, les médailles olympiques françaises sont au rendez-vous. Ainsi Martin Fourcade, jeune Français de 23 ans, a-t-il remporté la coupe du monde générale de biathlon pour la 3ème fois de sa carrière durant l’hiver 2011-2012 à Khanty-Mansiysk (Russie).
De véritables athlètes
Le biathlon nécessite à la fois une pratique sportive régulière, une capacité de maîtrise de soi et de concentration rapide pour l’épreuve de tir. Si, dans les débuts du ski de fond, seule la technique du « pas classique ou alternatif » était pratiquée, le style skating plus rapide prend son essor dans les années 70. Le « skating », encore surnommé « pas de patineur », utilise des skis plus courts, lisses, et se traduit par une nette augmentation des vitesses de progression. Une bonne condition physique y est requise ! Les déplacements à ski s’effectuent en portant en bandoulière un fusil 22 long rifle, spécialement étudié pour le biathlon, d’un poids variable entre 3,5 kg et 6 kg. L’alternance s’effectue entre courses de fond et tirs sur des cibles situées à 50 mètres. Variante du biathlon d’hiver, le biathlon d’été en ski roue, carabine sur le dos, permet la poursuite des entraînements l’été et offre une bonne préparation pour la saison d’hiver. D’autres types de biathlon existent, version course à pied ou bike biathlon avec un VTT, la carabine restant sur le pas de tir. Bénéfique pour la santé, le biathlon développe et optimise les performances cardiaques, notamment en endurance. La capacité respiratoire du sujet augmente et donc son souffle. Rapide, ce type de sport est idéal pour brûler des calories, tout en profitant des plaisirs de la glisse. En mobilisant l’ensemble de la musculature et particulièrement les membres, le biathlon requiert en parallèle un accompagnement en musculation afin d’étirer, de renforcer, certains chefs musculaires, tout en travaillant différentes postures de ski.
Un mode de vie sain
Discipline exigeante, le biathlon demande une hygiène de vie et une alimentation adaptée. En attendant les périodes de ski, d’autres sports peuvent être pratiqués pour entretenir et développer une condition sportive optimale comme le jogging, le vélo de route ou le VTT mais aussi en salle ou à son domicile grâce aux tapis de course, vélos elliptiques, power plate ou power bike, recommandés pour le cardiotraining. Une bonne hydratation et des apports vitaminiques de qualité restent indispensables au quotidien. Bénéfiques contre les crampes, le magnésium marin améliore les prouesses sportives et la récupération après l’effort. Pour accompagner les sportifs avant, pendant ou après l’effort, différentes préparations efficaces offrent une richesse d’apports glucidiques : les pâtes de fruit d’assimilation rapide, goûteuses, légères, les barres énergétiques bio à base de noix, noisettes, aux céréales complètes, à l’argousier, 100 % naturelles, voire sans gluten, pour plus de tonus encore. Soit encore les gels et boissons énergétiques aux arômes de fruits naturels, riches en vitamine C naturelle, qui compensent les pertes en eau, minéraux et sucre pendant l’effort. Utile pour augmenter sa résistance physique, la spiruline riche, de son côté, en vitamine B, fer, et oligoéléments, contribue à donner au biathlète une vitalité de grande qualité. De même les cures de L-Carnitine (acide aminé), en favorisant la combustion des graisses, en diminuant la formation d’acide lactique dans les muscles, sont-elles efficaces pour impulser de nouveaux exploits sportifs.
Sébastien Bénetto