Médiatisé en France dans les années 1980 grâce à l’émission de télévision « Gym Tonic », avec Véronique et Davina, le concept de l’aérobic fut créé à l’origine par le docteur Kenneth Cooper en 1968. Sa définition : « Gymnastique qui modèle le corps et oxygène les tissus par des mouvements rapides effectués en musique ».
Particulièrement efficace pour garder la forme, l’aérobic renforce et assouplit toute la musculature. L’objectif de départ consistait surtout à développer l’endurance cardio-vasculaire. Il s’avère toutefois que les bienfaits de la pratique sont multiples, d’où son succès jamais démenti dans l’Hexagone depuis bientôt 35 ans. À cela s’ajoute le plaisir de la danse…
Gym et art
De cette pratique populaire sont nés la gymnastique aérobique, développée par la FIG (Fédération Internationale de Gymnastique) et l’aérobic artistique supervisé depuis 1991 par la FISAF (Fédération Internationale des Sports d’Aérobic et de Fitness). Dans toutes les salles de fitness, l’aérobic attire toujours autant d’amatrices… et d’amateurs.
Les différentes approches
Une séance d’aérobic en salle de sport dure en moyenne 45 minutes. Elle développe le souffle, l’endurance. On distingue plusieurs approches :
> L’aérobic sur rythme funk est très apprécié par la jeune génération de par son aspect défouloir. Il s’accompagne généralement de course et de sauts.
> Le low impact aérobic, très accessible aux débutants et aux seniors, présente des enchaînements plus doux.
> Le step aérobic convient particulièrement aux personnes moins sensibilisées par le côté artistique et davantage par celui de gymnastique douce.
Des bienfaits objectivables
Outre les bienfaits communs à de nombreux sports, l’avantage de mêler exercice physique et musique donne d’excellents résultats au niveau psychosomatique et notamment pour combattre le stress. Pendant la pratique, l’organisme libère des endorphines, des antidouleurs naturels favorisant un état euphorisant sain, générateur de bien-être. L’aérobic contribue également à perdre des kilos superflus, sans s’astreindre à un régime particulier. Il fortifie tout l’organisme, pouvant participer, comme toutes les activités physiques raisonnées, à réduire les risques de diabète de type 2 et la tendance à l’ostéoporose. Le low impact aéorobic offre notamment le maintien de l’autonomie de déplacements, mise à mal par la tendance à la sédentarité des sujets avançant en âge (difficultés à se lever par exemple). Cette forme modérée de la discipline aide aussi à prévenir les complications du rachis, améliorant la souplesse articulaire et jouant de facto un rôle protecteur en matière de prévention de la hernie discale.
Martine Gajac
