L’Inde mystérieuse comporte une somme colossale d’Écrits sacrés regroupés dans les quatre Védas : Le Rig-Véda, le Yajur-Véda, le Sâma-Véda et l’Atharva-Véda. Issus d’une tradition orale, leur partie philosophique se trouve condensée dans les Upanishad (littéralement : « Enseignement qui détruit l’ignorance »). Les Puranas sont 18 épopées. Les Tantras offrent des voies pratiques de réalisation – le yoga est l’une d’entre elles –. La Baghavad Gitta ou « Chant du Bienheureux » est l’équivalent de la Bible pour les Indiens. Elle raconte, sur fond d’affrontement guerrier la relation de maître à disciple, élément essentiel de la transmission spirituelle. Le maître spirituel doit appartenir à la parampara, une chaîne disciplique ininterrompue, garante de l’authenticité de l’enseignement. Pour autant, ce qui fait l’originalité et l’unicité de la pensée indienne est son absence d’institution religieuse proprement dite. Il est ainsi très difficile pour un occidental d’en appréhender une théologie unique. Au bout du compte, la transmission reste orale puisque le disciple, en toute liberté, choisit le maître spirituel qui lui convient…
Roxanne Angelotti