De nombreux jeunes sont fascinés très tôt par les joies du pilotage. Le kart est justement la discipline qui leur convient…
Avant de s’engager plus avant, le mieux consiste d’abord à découvrir cette activité sur un circuit de karting loisir. Il en existe un peu partout en France. Nul besoin de licence ni de matériel. Il suffit simplement de louer son kart, moins performant que ceux réservés au courses officielles, mais suffisant pour tester sa motivation sans risque. Et si l’expérience est concluante, pourquoi ne pas en faire une activité sportive à part entière ?
L’école de karting
Les parents peuvent inscrire en toute confiance leur ado – voire leur enfant (il est possible de débuter à partir de l’âge de 7 ans) – dans une école de karting. Ce type d’établissement dispose de circuits et de matériel homologués, sous l’égide de la Fédération Française de Sport Automobile. Les cours, assurés par des moniteurs diplômés, abordent 3 axes :
> Le pilotage : le débutant apprend à manipuler son kart – y compris lorsqu’il n’est pas aux commandes –, à l’installer sur le circuit, à le faire démarrer et à le piloter en toute sécurité. On lui enseigne à suivre un autre véhicule, à le dépasser, à réagir devant un obstacle. Des parcours d’adresse sont ainsi mis en place afin de tester ses réflexes. Ce n’est que lorsqu’il aura acquis assez d’expérience qu’il pourra éventuellement participer à des compétitions.
> L’initiation à la sécurité routière : pratiquer le karting dans un club permet à l’ado de s’initier de manière pratique au code de la route. Dans certains collèges, des sessions sont d’ailleurs organisées dans ce sens.
> La réglementation sur circuit : une connaissance spécifique est requise dès lors que l’on se lance sur un circuit : les consignes de sécurité, le rôle des officiels, le langage des drapeaux… Tout ceci fait l’objet d’un enseignement sérieux.
Les stages de certification
Les clubs affiliés à l’EFK (École Française de Karting) organisent régulièrement des stages allant de 2 à 5 demi-journées dont l’objectif est l’obtention des volants de bronze, d’argent et d’or.
> Volant de bronze : pour accéder à cette première certification, le candidat doit – entre autres – effectuer un slalom avec succès, connaître les manœuvres de sécurité, savoir freiner sur une courte distance, être capable de réaliser 3 tours de circuit dans un temps donné.
> Volant d’argent : le candidat, déjà titulaire du Volant de bronze, doit pouvoir se retourner sans dévier sa trajectoire et ne jamais sortir de la piste pendant l’examen.
> Volant d’or : le pilote est évalué sur sa capacité à prendre la meilleure trajectoire sans qu’elle soit matérialisée sur la piste. En outre, il doit savoir dépasser ou se faire dépasser sans toucher le kart de ses concurrents. Enfin, il effectue avec réussite un parcours chronométré.
Des champions en herbe
Piloter un kart peut devenir une passion mais aussi susciter des vocations. Témoin, Guillaume Tritre (15 ans), pulvérisant le record du tour sur le circuit d’Audincourt le 25 septembre 2013. Il a parcouru 380 mètres en 27 secondes, faisant mieux que le champion du monde Florian Garcia. Le plus étonnant, c’est qu’il ne s’était mis à ce sport mécanique que depuis deux mois. À l’instant où je roule, témoigne-t-il, je ne pense plus à rien… Son but ? Intégrer une écurie automobile F4 en conduite accompagnée à partir de ses 16 ans, et pourquoi pas la F3 à sa majorité…
Christophe Erdogan
