Votre enfant fait-il du sport ? Une question qui revient souvent lors d’une visite chez le médecin ou d’un entretien psychopédagogique. C’est bien que l’activité physique est une composante importante pour un organisme en croissance.
Parmi les innombrables activités possibles, il s’agit de trouver celle qui soit en adéquation avec le désir du futur pratiquant. Pour cela, il est bon de rester propositionnel et de ne pas hésiter à lui en faire essayer plusieurs avant de s’engager pour une année scolaire. Pour vous guider, voici quelques conseils.
Le plaisir avant tout
De façon naturelle, un enfant n’est pas fait pour rester immobile. Le mouvement est lié au plaisir de vivre, d’expérimenter son corps. Aussi est-il important que la pratique sportive choisie ne soit en aucun cas une corvée. Il suffit d’observer la manière dont votre enfant investit le moment de s’adonner à son sport pour savoir si celui-ci est fait pour lui. À éviter, le piège de faire du foot parce que papa aime ça ! Au début, il ne doit être question que de jeu. C’est pour cela qu’il n’est pas conseillé de pratiquer un sport régulièrement avant l’âge de sept ans. Par contre, beaucoup de clubs sportifs proposent des séances d’initiation (bébé-foot, bébé-nageurs, mini club de tennis, de gym etc). Le choix va bien sûr dépendre du lieu de l’activité. L’assiduité demande des facilités à ce niveau-là quant au transport. Un tissu relationnel entre parents peut se mettre facilement en place.
Des pistes pour bien choisir
> Les sports collectifs : très adaptés si votre enfant est un tant soit peu inhibé. Le fait de faire partie d’une équipe, sans avoir toute la responsabilité de l’enjeu d’une compétition sur les épaules, favorisera son épanouissement.
> Les activités de plein air : idéales pour un enfant attiré par la nature. Balades à cheval, canoë-kayak, ski sur neige ou sur herbe, escalade etc.
> Les sports de combat : votre héritier est particulièrement actif. Rien de tel que le karaté, le judo, le ju jitsu pour sublimer son trop-plein d’énergie tout en apprenant les limites et la maîtrise de soi.
> Les sports individuels : certains enfants ont un profil de solitaire et n’aiment se confronter qu’à eux-mêmes. L’athlétisme, la gymnastique boosteront leur soif de performance.
Et s’il n’aime pas ou n’aime plus ?
Pas de panique là aussi. Il n’y a aucune obligation à pratiquer un sport. Même si cela est relativement rare, certains enfants n’éprouvent pas le besoin de faire partie d’un club. D’autres ne ressentent plus le désir de s’entraîner. Un enfant ne sait pas toujours ce qu’il veut, ce qui est normal. Il est important alors d’en parler avec lui s’il le désire. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille changer d’activité toutes les trois semaines… L’activité sportive demande, à partir d’un certain âge, le respect de règles. Et si le devoir est supérieur au plaisir éprouvé, il ne sert à rien de forcer les choses. Il est bon de laisser un certain temps de latence avant de passer à autre chose ou de revenir à ses premières amours.
Henri Corblin
Le sport à l’école
Outre l’heure de sport journalière pratiquée dans les écoles primaires, votre enfant peut adhérer à L’USEP*. Cette association est officiellement reconnue depuis 1939 par l’Éducation nationale et habilitée à intervenir dans l’école. Il s’agit d’un mouvement pédagogique animé par les enseignants qui le désirent. L’élève licencié se forme à :
- agir au sein de l’association dont il connaît les buts et le fonctionnement
- pratiquer des activités physiques et sportives diversifiées et adaptées à son niveau
- respecter le code du sportif basé sur la loyauté et le respect des autres
- assumer des responsabilités dans la gestion des rencontres (règlements, arbitrages, accueil)
- exercer un regard critique sur le monde sportif pour y participer d’une manière plus éclairée.
*Pour en savoir plus :
www.usep.org