|
Le sport et les loisirs
dans Signes & sens
Un voyage inoubliable ?
Le désert…
|
Cette année, c’est décidé, mon cadeau de Noël sera plus près des étoiles : une méharée, c’est-à-dire une randonnée à dos de chameau dans le désert !
Le chameau et le dromadaire ont en commun d’être particulièrement endurants sous des climats très chauds ou très froids. Ils peuvent rester sur de longues périodes sans boire ou manger. Un dromadaire peut tenir 10 jours sans eau à plus de 50° au soleil. Assoiffé, sa consommation peut atteindre 100 litres d’eau en quelques minutes… C’est pour ces raisons que, dans une méharée, certains dromadaires sont réservés pour les bagages et le matériel des tentes. Les autres sont là pour porter les touristes. Cette première découverte du désert peut se dérouler sur 6 jours, très facilement. Il faut compter 4 à 5 heures de randonnée quotidienne, à dos de dromadaire, au milieu des dunes. Parfois, lorsque leurs pentes l’exigent, il s’avère nécessaire de marcher, juste le temps de passer l’obstacle. Un itinéraire au calme, différent des pistes empruntées par les 4/4. Les déplacements s’effectuent en journée. La nuit, place au repos, à la belle étoile, blotti dans un bon duvet ou sous une tente. Un séjour réalisable dès l’âge de 5 ans, de septembre à mai.
À la rencontre des nomades
Au contraire d’un trekking intensif, une méharée permet d’approcher avec douceur ce milieu surréaliste et de profiter avec délice d’un océan de sable : accepter d’oublier un temps ses repères et ses habitudes (le portable...) pour entrer dans un monde magique où les trois éléments – vent, sable, soleil – s’unissent en permanence. Se laisser conduire donne toute liberté à l’esprit pour vagabonder. De bivouac en bivouac, d’oasis en oasis, « cette traversée du désert » au rythme lent et apaisant du chameau et de son guide permet de découvrir ces peuplades nomades. Une des plus connues est certainement celle des Touaregs, surnommés « les hommes bleus du désert ». Résistants, habitués à vivre dans ce milieu difficile dans le respect de traditions ancestrales, ils sont renommés pour leur sens de l’hospitalité. Un espace-temps de rencontre qui peut devenir enseignement et aider à se ressourcer.
Un vrai sport !
Une méharée s’effectue en toute sécurité et s’adresse à toutes et à tous. C’est un moyen de locomotion qui évite les ampoules aux pieds mais ces déplacements à dos de chameau font efficacement travailler musculairement dos, épaules et muscles des jambes. Si nécessaire, étirements ou massages se révèlent alors les bienvenus au coin du feu le soir ou autour d’une tasse de thé à la menthe. Mais très rapidement, il n’y paraîtra plus, avec en prime une qualité et un maintien de la colonne vertébrale et une fermeté accrue des fessiers.
Se découvrir
Le livre « L’alchimiste » de Paul Coehlo retrace bien le récit d’une quête d’un jeune berger à la recherche d’un trésor. Dans le désert, initié par l’alchimiste, il apprend à écouter son cœur et à lire les signes du destin : J’ai appris avec les brebis et j’ai appris avec des cristaux, pensa-t-il. Je peux aussi bien apprendre avec le désert. Il me semble encore plus vieux et plus sage… Effectivement, cet environnement s’impose d’évidence propice à l’introspection, la quête de soi. Lâcher le confort quotidien semble souvent un acte difficile, voire impossible à poser, mais contribue à ouvrir quoi qu’il en soit la porte à la sagesse.
Laurence Passebois
Chaussures de marche pour grand confort
Choisir des chaussures de marche ou de randonnée ne doit pas se faire à la légère. Tout simplement parce que le plaisir lié à cette activité peut être gâché. Il est donc important de limiter les risques en choisissant des matières adaptées à une bonne évacuation de la transpiration. D’autre part, de bonnes chaussures de marche doivent éviter les accidents de type entorse. Aussi certaines sont-elles équipées d’un système anti-torsion intégré dans la semelle. Pare-pierres en caoutchouc, étanchéité, poids sont autant de critères protecteurs à prendre en compte pour profiter pleinement de votre détente favorite.
|